Voleur de houx, seconde partie (planche 175)

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Planche verticale en bois clair, un peu plus large en haut et percée de deux trous au sommet. Les lettres sont brun sombre. Les trois initiales C, O et N des mots « Conservateû », « Obsêrvateû » et « Naturalaman » sont en gras et soulignées.

Texte en patois

Mi San gène côme je sô Conservatêu Obsêvatêu Naturalaman je n'ey pâ copâ lou z'engreyéve é lou Kouïve

Traduction

Moi, sans gêne, comme je suis Conservateur et Observateur, Naturellement je n'ai pas coupé les houx et les genêts.

Commentaire

Ce texte est une suite de la planche 83 où Eugène rapportait, à sa façon, la petite querelle qui l'avait opposé à un habitant de Viriville à propos de son houx. Le premier jeu de mot porte sur la confusion possible entre le mot « gêne » et le surnom « Gène ».

L'acronyme suivant, constitué des lettres majuscules et soulignées, C, O et N, exprime l'amertume et le recul sur soi-même d'Eugène. Ce texte s'adresse à la personne indélicate qui l'avait injustement accusé d'avoir volé les cisailles oubliées après qu'il eût coupé tout le houx.

Les deux trous indiquent certainement que cette planche fut suspendue vers le lieu du « conflit » pour être lu par le voisin concerné.