Grande planche rectangulaire verticale. Le bord inférieur est ondulé, celui du haut est droit. Au sommet, dessin d'un paysage avec un cheval, des nuages, des oiseaux et un arbre. À gauche, à mi-hauteur, dessin d'un plant de maïs et la silhouette d'un oiseau dans le ciel.
Texte en patois
avé lô terre A ribon i monte sù lô grand chevô a la plana i pe lou trôqui mé i keu ka le blâ Ka tojo rézon le gène
Traduction
Quand il est question de la terre, à Roybon, ils montent sur leurs grands chevaux… Dans la plaine, c'est tout pour le maïs… Mais c'est celui qui a le « blé » qui a toujours raison…
Le Gène
Commentaire
À l'époque où Le Gène a gravé ce petit texte, le prix des terres à Roybon avait beaucoup augmenté ; on y parquait souvent des chevaux. Eugène, de par ses fonctions de responsable agricole, servait parfois d'intermédiaire à de jeunes agriculteurs qui ne pouvaient plus les acheter au prix demandé.
Le « blé » est ici, à prendre dans son sens argotique : c'est l'argent et c'est celui qui détient l'argent qui a, finalement, toujours le dernier mot.
Le maïs se disait autrefois en patois « trôqui », car l'idée s'était répandue qu'il provenait de Turquie (!?).