Grande planche verticale légèrement incurvée, sur laquelle figurent deux histoires. En haut, dessin d'un homme sur une motocyclette. La planche est un peu fendue en haut et en bas et présente trois longues rayures verticales en son centre.
Texte en patois
Dïi jo, ta bien rétra de la vogua a nô
ne men parla pa mon gène, kan ne son ariva au grand canto de marnan jé Fa ? jésu. Maria je né pa ïu le tan de diére joséf n’étion dan le T A R R é
Dama vò tôme son pur cheure ou moins
nò Mônsïeu chez nò y mélangea cheure et Biqua
le gène
Traduction
─ Dis ! Jo ! tu es bien rentré de la vogue, hier soir ?
─ Ne m'en parle pas, mon pauvre Gène ! Quand on est arrivé au grand virage de Marnans, j'ai fait : « Jésus, Marie… ». Je n'ai pas eu le temps de dire « Joseph », que nous étions dans le FOSSÉ.
─ Madame, vos tommes sont pur chèvre, au moins ?
─ Non, monsieur, chez nous, c'est mélangé : chèvres et biques !!!
Le Gène
Commentaire
Eugène a retranscrit ces deux dialogues tels qu'ils ont étè échangés.
Le premier relate un accident de moto sur la route de Marnans après une fête bien arrosée durant la vogue de la Jeanne Sappey à Viriville.
Le second narre la rencontre sur le chemin des Bouilleaux, entre Eugène et un promeneur à cheval à l'allure un peu trop hautaine pour espérer échapper à la moquerie !