Petite planche verticale double face. Le haut est découpé en forme de tête d'animal. Sur le recto, sont dessinées trois noix. Celle du haut illustre le mot « Franquetta », les deux autres sous leur dénomination : « mâtru » et « Parisienne ». Sur le verso, les découpes en forme d'oreilles animales sont soulignées par des traits. En bas de la planche, dessin d'un personnage renversé sur le dos qui tombe en s'accrochant à la branche d'un arbre d'un arbre.
Texte en patois
Recto
a la Bonna Franquetta mâtru Parisienne Pe amassa tray nûï dian le tarret la tétâ a emportâ le cul é jé fâ ina bella cupeletta
le gène
Verso
Jûle a trôp chargeâ la Mûla ou la ? cûpela debarieula Pe le coteyia
Traduction
Recto
À la bonne « Franquette », « petite » « Parisienne » pour amasser trois noix dans le fossé, la tête a emporté le cul et j'ai fait une belle « cupelette » !
Le Gène
Verso
Jules a trop chargé la mule, il a dégringolé en roulant cul par dessus tête dans le coteau.
Commentaire
Eugène s'est amusé avec les noms de noix (la franquette, la Parisienne…).
La « mâtru » correspond à la petite noix d'un arbre qui n'a pas été greffé. Le terme « mâtru » était plutôt employé pour désigner un petit garçon. Les termes « cupeletta », « cûpela » et « debarieula » sont des régionalismes qui perdent leur précision dans la traduction.
L'expression courante « avoir trop chargé la mule » est une métaphore pour désigner un excès de consommation d'alcool.