Il y a toujours quelque chose à prendre dans les coteaux (planche 108)

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Planche verticale trapézoïdale de moyenne grandeur, plus étroite en bas. En haut, trace d'un nœud sombre et dessin d'un personnage, coiffé d'un béret et muni d'une canne, qui marche sur un trait figurant une forte montée. Au dessus, cinq figures d'oiseaux dans le ciel. Au centre de la planche, dessin du même personnage suivi d'un cochon et portant un panier et un gros baluchon. Il descend le long de la pente figurée par le mot « descente » écrit en biais. Plusieurs oiseaux en vol sont gravés autour des mots. En bas dessin d'un arbre, de deux champignons au dessus d'un trait en biais de bas en haut de gauche à droite, et ce qui semble figurer la silhouette d'un village au loin.

Texte en patois

a la monta je ne po ren adûre a la descente je po tô emporta

Traduction

À la montée, je ne peux rien apporter. À la descente, je peux tout emporter.

Commentaire

Eugène avait gravé une première planche, plus caustique, pour exprimer sa légère amertume devant l'avidité de certains profiteurs, chasseurs ou promeneurs qui viennent se ravitailler à la campagne à bon compte ; mais il ne l'a pas gardée et l'a remplacée par celle-ci pour ne pas risquer de blesser ceux qui auraient pu se sentir concernés.