Grande planche verticale, étroite, s'évasant un peu vers le haut à partir du milieu. Les bords latéraux sont plus clairs. En haut à gauche, sont dessinés un pin parasol qui semble posé sur ce qui semble être deux chemins qui se croisent, sous les branches, un petit oiseau en train de voler et au centre de la planche, deux lièvres qui s'étreignent.
Texte en patois
ou printan de ma sûma mi le pén parsolé jé veû lou pitïi z’ùzeu se Farfassié dian la buïssonna é le Kézon. le liévre boquinna sû le châmi é lou z’amoérou bizouillié dian lou triôlé
le gène
Traduction
Au printemps, moi, le pin parasol, de ma cime, je vois les petits oiseaux s'ébattre dans les buissons et les haies, les lièvres s'accoupler sur le chemin et les amoureux s'embrasser dans les trèfles.
Le Gène
Commentaire
Cet arbre qui observe et qu'Eugène fait parler existe réellement. Il se situe à une intersection du chemin du Pré Reynaud sur le plateau à Viriville.
Ce texte utilise un ensemble de mots savoureux : « Farfassié », « boquinna », « bizouillié » pour évoquer les étreintes amoureuses au printemps.
Les « buïsonnna » correspondent à un ensemble de buissons et le « Kézon » à une haie très épaisse.