C'est le printemps (planche 105)

Précédent Suivant

Grande planche verticale, étroite, s'évasant un peu vers le haut à partir du milieu. Les bords latéraux sont plus clairs. En haut à gauche, sont dessinés un pin parasol qui semble posé sur ce qui semble être deux chemins qui se croisent, sous les branches, un petit oiseau en train de voler et au centre de la planche, deux lièvres qui s'étreignent.

Moi le pin parasol
Moi le pin parasol

Texte en patois

ou printan de ma sûma mi le pén parsolé jé veû lou pitïi z’ùzeu se Farfassié dian la buïssonna é le Kézon. le liévre boquinna sû le châmi é lou z’amoérou bizouillié dian lou triôlé

le gène

Lièvres se" boquinna sû le châmi"
Lièvres se" boquinna sû le châmi"

Traduction

Au printemps, moi, le pin parasol, de ma cime, je vois les petits oiseaux s'ébattre dans les buissons et les haies, les lièvres s'accoupler sur le chemin et les amoureux s'embrasser dans les trèfles.

Le Gène

Commentaire

Cet arbre qui observe et qu'Eugène fait parler existe réellement. Il se situe à une intersection du chemin du Pré Reynaud sur le plateau à Viriville.

Ce texte utilise un ensemble de mots savoureux : « Farfassié », « boquinna », « bizouillié » pour évoquer les étreintes amoureuses au printemps.

Les « buïsonnna » correspondent à un ensemble de buissons et le « Kézon » à une haie très épaisse.