Grande planche verticale assez large aux bords très irréguliers. Un nœud dans le bois a provoqué une très grande déchirure sur le côté, au 2/5ème de la hauteur en partant du bas. Le trou paraît encore plus important sur le verso. La planche est fendue à partir du bord supérieur.
En bas à gauche, dessin d'un homme assis au pied d’un arbre et de silhouettes d’oiseaux.
Texte en patois
mi en restan, é me charffan ou bois dou chambaran jé le solé dian la chemenéye e le diâble a foutiû le camp ou pié de mon rôve je tié bien heuroû ne quitta pa ton rôve
le gène
Traduction
Moi, en restant et en me chauffant au bois des Chambarans, j'ai le soleil dans la cheminée et le diable a foutu le camp !
Au pied de mon chêne, j'étais bien heureux, ne quitte pas ton chêne…
Le Gène
Commentaire
La dernière phrase se réfère bien sûr à la chanson de Brassens : « Au pied de mon arbre, je vivais heureux, j'aurais jamais dû m'éloigner d'mon arbre… ». Eugène l'a gravée après avoir abandonné ses responsabilités syndicales et communales. Il disposait ainsi enfin de plus de temps pour jouir de son bel environnement des Chambarans…