Le Bout-haut-saure (planche 193)

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Planche verticale qui était fixée à droite du portail. Un dessin de coutrier (sorte de charrue ancienne) illustre le texte à mi-hauteur.

Texte en patois

Le Bô-hio-zôre bô.hio.zôre ou pâ si te crey que mi vieu coutrié je vô labora chambe renverse

Traduction

Le Bout-haut-saure. Bout-haut-saure ou pas, si tu crois que moi, le vieux coutrier, je vais labourer les jambes en l’air !!!

Commentaire

Eugène s’amuse à décomposer le nom de son chemin (Les Bouilleaux) situé presque tout au bout, dans les hauts du village, en rajoutant le suffixe « saure » pour souligner l’ancienneté de l’usage du coutrier.

Eugène avait trouvé au milieu d’un buisson un vieux coutrier abandonné et renversé (« les jambes en l’air »). Il s’était alors imaginé en paléontologue découvrant un fossile de dinosaure. Il avait ramené ce vieil outil pour l’installer et l’exposer près de chez lui au bord du chemin des Bouilleaux.